Dans le cadre du 22è Festival de Musique Sacrée OFF de Cagnes-sur-Mer, (re)découvrez le Chœur Région Sud dirigé par Nicole BLANCHI le 24 novembre 2024 à 15h30 à Notre Dame de la Mer !
Vente des billets sur place à 14h30
Tarif : 15€ / gratuit pour les - de 18 ans et les étudiants
LE PROGRAMME : Concert anniversaire « Les Tubes des Années 24-25 »
2024 : Au crépuscule de l’année 2024 il est temps de fêter encore ceux qui nous ont gâtés de tant de belles pages . Ainsi nous évoquerons essentiellement la disparition de deux géants de la musique.
Pour la France : Gabriel FAURE disparu le 4 novembre 1924 à Paris (né en 1845) : Et loin de pouvoir vous faire entendre ici le très lyrique Fauré du PROMETHEE, qu’il crée à Béziers en 1900, dans un théâtre de plein-air devant 15.000 spectateurs car cette œuvre est conçue pour trois ensembles de cuivres, 100 cordes, 12 harpes, chœurs et solistes et sera redonnée au même endroit les 25 et 27 août 1901, et à Paris les 5 et 15 décembre 1907.
C’est le Fauré plus intime qui vous enchantera par quelques-unes de ses mélodies les plus célèbres, mais ici harmonisées pour chœur mixte, par Denis Rouger.
Gabriel Fauré, ayant eu la mauvaise idée d’être contemporain de Debussy et Ravel, a quelque peu souffert auprès de la postérité de l’ombrage de ces grands musiciens plus « révolutionnaires » que lui. On l’a jadis injustement qualifié de musicien mineur mais on est fort heureusement revenu sur cette opinion.
Comme on peut le constater en parcourant les maigres bacs des disquaires, on a surtout retenu de lui le célèbre Requiem, qui reste un des sommets de la musique française et de la musique tout court. Œuvre sublime d’un non-croyant qui donnerait envie de croire au Paradis …
Pour l’Italie : Giacomo PUCCINI (né à Lucques en1858) que tout semblait destiner à la composition d’œuvres sacrées, selon la tradition familiale puis d’après l’enseignement qu’il reçoit. Il devient néanmoins le magnifique compositeur d’Opéras que l’on sait et représentés dans toute l’Italie mais aussi en 1905 à Buenos Aires ou Londres, ou à Paris en 1906, puis New York au Metropolitan en 1910 et 1918. La qualité musicale, l’élan et la fraîcheur de cette œuvre de jeunesse : la Messa di Gloria composée dans les années 1878 – 1880, amènent le compositeur à citer sa Messe dans ses opéras ultérieurs et lui assurent une popularité toujours grandissante, après sa redécouverte en 1952. Puccini meurt en Belgique le 29 novembre 1924, et sera inhumé à Milan dans le caveau familial de Toscanini.
Et il arrive qu’on ait « toujours 20 ans » : C’est le cas de la Misa Tango de Martin PALMERI. Né en 1965 en Argentine, Martín Palmeri fêtera ses 60 ans cette année à venir. La Misatango / Messe-Tango à Buenos Aires, sans doute la plus populaire de ses nombreuses œuvres est une messe composée en 2004 sur des airs de tango. Tous les éléments traditionnels d’une messe (Kyrie, Gloria, Credo, etc.) sont là, mais sur un rythme inhabituel, dansant, envoutant, mélange de sensualité rythmique et de ferveur chrétienne…. « Messe préférée du Pape François » !
2025 est l’orée d’une autre année anniversaire annoncée ce jour !
La disparition du Compositeur Pierre-Philippe BAUZIN, certes né à Saint–Emilion en 1933, puis étudiant au Conservatoire de Paris dans les classes illustres de Yves Nat, Jean Batalla, Noël Gallon, Maurice Duruflé, Louis Fourestier, Olivier Messiaen, et hors les murs du Conservatoire, Arthur Honegger pour la composition à l’École Normale, puis devenu niçois pour la suite de sa vie : Musicien Metteur en Ondes à l’Orchestre ORTF Nice Côte d’Azur, professeur d’Harmonie au Conservatoire de Nice ayant formé des élèves comme Richard Galliano, pianiste professeur et concertiste, ayant développé le chant choral dans tout le département des Alpes-Maritimes, organiste mais surtout improvisateur de génie, à Notre Dame du Suquet de Cannes, sans oublier le compositeur qu’il a été. Nous proposons pour ouvrir cette année d’hommage aux 20 ans de sa disparition à Nice le 11 janvier 2005 de chanter un de ses nombreux chœurs sacrés : extrait des «motets et répons op 24» : Vinea mea electa, en espérant que sa musique retentira « tous azimuts » toute cette année 2025.